La première phase de la privatisation des entreprises slovaques eut lieu sous la Tchécoslovaquie, en 1991. Selon la méthode de privatisation par coupons, chaque citoyen slovaque pouvait acheter un carnet d'une valeur de mille couronnes qui permettait de souscrire à des parts dans des fonds d'investissements de son choix. Malgré son succès populaire, cette forme de privatisation a été néfaste aux entreprises, n'apportant pas un actionnariat stable, identifié et faisant pression vers les bénéfices. En effet, les fonds qui détiennent les entreprises sont encore contrôlés de près ou de loin par l'État, ce qui aboutit à un manque de transparence et à une absence de restructuration dans les firmes.

Sous la Slovaquie indépendante, la privatisation a dans le premier temps été marquée par un processus opaque, où les proches du pouvoir ont pu acquérir des entreprises à bas pris. De même, un grand nombre d'entreprises ont été acquises par leurs salariés. La Slovaquie ayant opté pour la " Troisième Voie ", les entreprises restèrent entre les mains des Slovaques et ne connurent pas de licenciements massifs.

Ce n'est qu'à partir du premier gouvernement Dzurinda, en 1998, que le mouvement de privatisation s'est normalisé. Le démantèlement des grands conglomérats a été achevé en quelques années, mais l'Etat détient encore au travers de holding financiers des participations dans ces nouvelles entreprises, certaines étant encore jugées stratégiques.

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Les entreprises slovaques

 

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